Mardi, l’équipe espaces vert de la commune aménageait le jardin du souvenir au cimetière de Kermabon. Les jardiniers ont, entre autres, planté les allées de buis et des azalées ; puis ils ont scellé un décor de trois pierres au centre de chacune des deux unités de cavurnes (petits caveaux recevant les urnes de cendres).
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« Un travail réfléchi et symbolique, en harmonie avec l’environnement », explique Boris Moigne, responsable des espaces verts. Mercredi matin, lorsque l’équipe a repris le chantier qui devait se terminer cette semaine, les pierres avaient été arrachées. Certaines étaient cassées « du vandalisme effectué dans la nuit, car ce matin les scellements de béton auraient maintenu les pierres », constate Boris qui montre aussi qu’il s’agit de « dégradations effectuées par un adulte ».
Pour le maire, Jacqueline Donval qui s’est rendue sur place, il s’agit de profanation « s’attaquer à un cimetière c’est la dernière des choses ». Face à ce « vandalisme gratuit », elle ne veut pas laisser passer « des actes aussi ignobles ». Elle regrette que « certains ne sachent s’exprimer qu’en cassant ».
Quant aux jardiniers, ils sont fortement éprouvés et ne conçoivent pas qu’on s’attaque à une forte symbolique et à un travail qu’ils doivent reprendre « Pour agir le soir même de la pose, il faut que l’individu nous ait vus travailler… ».
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